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Les carnavaleux (ou les « bandeux ») sont les figures incontournables de la bande. Ils avancent en ligne derrière la clique des musiciens. Parmi eux, pas de distinction sociale apparente, juste des accoutrements différents, selon leur volonté d'appartenir à une association carnavalesque (Joyeux Beultes, Kakernesches...), à des indépendants devenus institutions (Noirs, Ancres...) ou de faire comme bon leur semble. 

 Le clet’che

Ce terme né du flamand désigne le costume du masquelour. Essentiel ! S’il existe des modes dans l’histoire du clet’che (hippie, imprimés vache…), beaucoup de carnavaleux laissent avant tout libre cours à leur imagination et rivalisent d’ingéniosité.


Beaucoup d’hommes se déguisent en femmes (d’où le fameux « matante »), mais la pratique a perdu du souffle au

fil des années, notamment chez les habitués. Les couleurs « flashy », bariolées dans les tons de la fête, ont pris le dessus.


En tout cas, la plupart des masquelours conservent précieusement la base de leur costume chaque hiver, s’accordant juste quelques aménagements ou ajouts. 

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Diaporama - Clet’ches en tout genre

Dessin de Philippe Roussel

sur le costume

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en détail, le costume du carnaval

 

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Eu'l'berguena peind avec les mains avec des baleines renforcées avec des baguet' eu'd' soudu' pou' les premiè' lign'

L'odeu' du Zhareng su'

les gants ach'tés au surplus, après l'jet à la mairie.

Eu'n moumout'

eu'd la grand-mè'

Et j'connais les parôl' eu'd' la cantât' et d'l'Hymn à Cô.

Un zizi d'ma tante.

La rob' à ma tante

(la vraie...)

Eu'l' kosenoud' que j'travail eu'd d'sus

d'puis au moins un

an et qu'j'enlèv' pou' 

l'hymn' à Cô

Un j'nou à tè' pou' la cantat' à Jean Bâ' et l'hymn' à cô.

Les chaussu' eu'd'sécu qu'jai empreinté à mon boulot.

J'ai aussi tous

les disk' eu'd' et

su'l'carna

"Les" badj' ach'tés

chez d'où qu'y faut

ou faits maison.

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Diaporama - Tronches de carnavaleux 

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 Les masquelours

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Suite : 

Parapluie du carnavaleux, il est le plus souvent orné des

« armoiries » de l’association carnavalesque à laquelle appartient son porteur. Idéal aussi pour être repéré dans

la bande.

Autant de visons au mètre carré, c’est du jamais-vu ! La fourrure, que l’on se procure dans le grenier de sa grand-mère ou sur le marché pour quelques euros, a une double utilité : elle maintient la température du carnavaleux à 37°C et lui donne son côté « grande dame ».

On peut lui préférer le kilt ou la jupe. L’intérêt, si l’on est un homme et que l’on a décidé de jouer avec son genre, demeure d’avoir l’air d’une demoiselle, plus ou moins aguichante.

Les badges et pin’s : de vrais sapins de Noël… Les plus beaux clet’ches sont souvent customisés, personnalisés à l’extrême, de façon kitsch ou très stylée, voire les deux grâce à tous les accessoires possibles.

« C’est vous qui voyez », diront certains, mais la foule et le contact incitent plutôt les masquelours à chausser des souliers robustes. Qu’elles soient « de sécurité »,

« à bout renforcé » ou de type brodequins, les chaussures doivent être avant tout

des « protège-pieds ».

À vocation chauffante ou pour peaufiner le look, les gants et autres mitaines fleurissent au bout des bras des carnavaleux.

Explication en dunkerquois


Explication en français


Bein pou' les collants,

j'ai du les ach'ter parqu'ma mè' elle

taille pas com' moi...

Il fait souvent froid pour la bande, mais ce n’est pas une raison pour brader sa féminité, fut-elle factice. Par-dessus un collant, les bas résille sont tolérés, même le porte-jarretelles.

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De préférence très coloré, il peut accueillir toutes sortes de trophées, selon la créativité et le caractère facétieux

de son propriétaire.

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