Aussi appelé « Tiens-bon-d’sus », il désigne ce moment
très physique où les premières lignes, au son des cuivres,
se bloquent et retiennent la foule des masquelours qui poussent et sautent en chantant derrière eux.
C’est le tambour-major qui décide à quel moment il va lancer un chahut, en fonction de l’espace, des obstacles…
et de son envie ! Il indique alors au chef des cuivres, en dressant sa canne, que le moment est venu. Les fifres cessent de jouer, les cuivres prennent le relais, jouant des chansons entraînantes.
Impressionnant, le chahut se déroule pourtant sans incident. Si quelqu’un tombe, les autres parviennent toujours à le relever.
Elle est occupée par des figures du carnaval. N'y va pas qui veut. Leur rôle, au moment des chahuts, est de retenir la foule qui pousse lorsque la musique l'y invite, afin de protéger les musiciens.
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Le chahut
La première ligne
Bande de Téteghem, ce 1er février. Christophe Dewaele, alias Duvel, est un peu la vedette du jour. Il étrenne son tout nouveau clet'che des Noirs, célèbre association du carnaval. Son intronisation vient d'avoir lieu et ses amis
le chambrent affectueusement à-tout-va. Bizuté mais fier,
il nous explique sa vie en première ligne.
Duvel, un « zinzin » tout juste intronisé chez les Noirs
La charte
« à Carna, on ne fait pas n’importe quoi »
Loin des quelque 200 masquelours du début des années 60, la bande des pêcheurs de Dunkerque, la fameuse Visscherbende qui ouvre les Trois joyeuses, en accueille aujourd’hui plus de 20 000.
Comme le carnaval de Dunkerque a pris beaucoup d'ampleur lors des décennies récentes, il doit faire face à de nouveaux problèmes.
L'événement attire notamment des carnavaleux « novices »
qui nuisent - pas toujours volontairement - au déroulement de la bande,
car ils ne connaissent pas les règles induites de celle-ci : d'où l'édition
d'une charte, afin de rappeler quelques principes nés du bon sens.
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